La garantie d'une viande de qualité
Un boucher indépendant règne en maître sur sa propre affaire: il choisit, commande et achète du bétail ou de la viande pour les transformer sous sa prendre responsabilité et les commercialiser sous forme de viande, de viande préparée ou de plats travaillés. Tout le processus se passe de manière artisanale et demande une maîtrise technique importante.
Un secteur qui a de l'avenir
Le nombre de bouchers est en diminution et pourtant 30% du budget "viande" d'un ménage est dépensé chez un boucher local. Le consommateur continue à fréquenter son boucher pour des raisons de qualité (44%), de fraicheur (24%), de proximité (19%) et de service (17%). La demande croissante pour des produits biologiques et qualitatifs ouvre par ailleurs de bonnes perspectives pour le secteur de la boucherie.
Le cadre légal
En tant qu'entrepreneur le boucher doit bien entendu être capable de démontrer sa connaissance en matière de gestion d'entreprise pour obtenir un numéro d'entreprise.
Il doit en outre disposer d'une licence de boucher-charcutier qui est délivré par le SPF Economie, PME et Classes Moyennes sur base de son diplôme ou de son expérience professionnelle.
L'exercice du métier en soi est règlementé par un ensemble de dispositions en matière de traitement des matières de bases, de la fabrication et de la commercialisation de viande préparée, de calcul des prix et de la traçabilité des produits. Ces dispositions concernent également l'hygiène et l'environnement. La licence pour fabriquer ou commercialiser des produits alimentaires est également indispensable.
Un investissement important pour plus de sécurité alimentaire et plus de confort
Beaucoup de jeunes bouchers entrepreneurs hésitent devant l'investissement important qui est nécessaire pour démarrer une affaire et les soucis de réputation du secteur.
Le terme "boucher artisanal" fait référence avant tout à la technicité du métier et pas à l'équipement de la boucherie. L'évolution technologique a en effet sensiblement réduit la charge de travail physique du métier de boucher.
Le transport de grosses pièces dans les chambres froides a été repris par des mécanismes de transport. Des bacs à roulettes, des machines à laver et autres outils ou machines rajoutent un confort supplémentaire, tout comme le fait que les tables de travail et les outils peuvent être adaptés à la mesure de chaque opérateur. L'ergonomie a sensiblement changé le métier de boucher dans un sens très positif.
Les Belges aiment la viande
On connaît très peu de faillites dans le secteur des bouchers indépendants. Pour beaucoup de consommateurs belges la viande constitue la base d'au moins un repas quotidien. Ils continuent par conséquent à acheter de la viande et de préférence auprès d'une personne de confiance. Cet aspect de proximité constitue une garantie pour tout boucher-charcutier qui prend son métier et sa clientèle à cœur et qui arrive à se faire une place dans sa communauté locale.
Liens utiles
SPF Economie, PME et Classes Moyennes
http://economie.fgov.be/fr/entreprises/reglementation_de_marche/Autorisations_Economiques/Licence_boucher_charcutier/
Fédération nationale des bouchers, charcutiers et traiteurs de Belgique
http://www.bb-bb.be/
Fédération de l’industrie alimentaire asbl
http://www.fevia.be/
Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaine Alimentaire
http://www.afsca.be
Agence Wallonne pour la Promotion d'une Agriculture de Qualité
http://www.apaqw.be/ Xavier Huysmans