Selon un communiqué du 5 juin 2014 émanant du Bureau fédéral du plan, les investissements des entreprises en Belgique devraient augmenter de 2,6 % en 2014 et de 3,4 %, en 2015.
De fait, le rétablissement de la confiance des entrepreneurs grâce, entre autre, à l’amélioration des débouchés, ainsi que la hausse du taux d’utilisation des capacités industrielles, vont dans le sens d’un accroissement des investissements d’expansion. En outre, les conditions d’accès au crédit bancaire pour les entreprises s’assouplissent depuis quelque temps déjà.
D’accord, mais le dernier Baromètre PME Wallonie-Bruxelles de l’Union des classes moyennes (UCM), celui du premier trimestre 2014, montre que 17,7 % des 1400 indépendants et chefs d’entreprises sondés, même s’ils perçoivent une très légère amélioration de l’activité économique, ont des difficultés à obtenir les crédits nécessaires au financement de leurs activités. En effet, ils ont rapporté un durcissement des conditions générales d’obtention du crédit bancaire, de même qu’une remontée des taux y relatifs. Et de citer les autres facteurs entravant leur travail. La pression fiscale arrive en tête de leurs préoccupations. L’instabilité fiscale qui résulte des multiples conclaves budgétaires et les surcoûts provoqués par la pluralité des taxes communales et régionales ne cessent d’accroître la pression sur les opérateurs économiques. Quant au coût du travail et à l’incertitude de l’environnement économique, ils viennent en seconde et troisième place juste avant leur déclaration comme quoi les normes et la législation relative à leur activité sont excessives.
Paul Vandenabeele - publié le 18/06/2014