Comme il est indispensable de ne pas stigmatiser celui qui a osé entreprendre et de l’encourager à rebondir, souligne l’Union des classes moyennes (UCM) dans sa note intitulée, Priorités des entrepreneurs pour les élections du 25 mai 2014, il faut faciliter la transmission d’entreprise !
Il faut la faciliter même si « la reprise d’une activité existante est un mode de démarrage d’activité de moins en moins privilégié : 76 % des entrepreneurs actifs depuis moins de dix ans ont commencé via le démarrage d’une nouvelle activité, alors que cette proportion est de seulement 63 % pour les entrepreneurs actifs depuis plus de dix ans. »
Comment ? En envisageant à l’avance la cession de son entreprise à un repreneur en vue, en suscitant au maximum les vocations repreneuriales et en répondant aux problèmes que rencontrent les repreneurs potentiels, à savoir le financement de la reprise et la recherche de l’entreprise à reprendre. D’autre part, l’entrepreneur doit faire face à la difficulté de déterminer la valeur de l’entreprise et de trouver un repreneur puisque « le bouche à oreille est de loin la méthode privilégiée pour trouver un repreneur et que seulement 15,7 % des Très petites entreprises (TPE) envisagent de dépenser plus de cinq milles euros pour se préparer au processus de transmission. »
Voilà pourquoi, l’UCM propose comme priorités, entre autres, un accompagnement ré-entreprendre ouverts aux faillis et aux personnes ayant arrêté volontairement leur activité ainsi qu’un incitant fiscal pour la personne qui a cédé son entreprise à 65 ans au plus tard, sous la forme d’un crédit d’impôt de 2.500 euros.
Paul Vandenabeele - publié le 18/06/2014