Selon la recherche de juin 2014 commanditée par l’Institut de l’entreprise familiale et intitulée, L’impact de la crise sur la transmission dans les entreprises familiales (EF) en Belgique francophone, la crise a bien eu une influence sur le processus de transmission dans ces entreprises-là.
Cependant, « la situation est loin d’être catastrophique. »
Et cette étude de mettre en évidence que les dirigeants des EF qui semblent davantage prêts à brader leur entreprise et qui sont plus exigeants que jamais avec leur successeur, sont plus ouverts à la vente de leur entreprise en 2014 qu’en 2007.
Formule la plus privilégiée ?
La succession familiale en justifiant leur choix avec des arguments et motivations pragmatiques.
De fait, les trois premières raisons sont d’offrir une chance à leurs enfants et successeurs familiaux de s’épanouir, de développer les activités de leur entreprise et, enfin, de perpétuer la tradition familiale.
Autre tendance : en 2014, 35 % des répondants envisagent de transmettre leur entreprise à un membre de leur famille de sexe féminin, alors qu’ils n’étaient que 8 % dans le cas en 2007. Attention, « cette observation ne peut être expliquée scientifiquement mais des hypothèses peuvent être avancées ». Lesquels ? « L’impact de l’étude sur la place des femmes au sein des EF de 2012 et, d’autre part, les femmes ont-elles des profils qui peuvent être intéressants en temps de crise grâce notamment à leur écoute, à leur attachement à la famille ? »
Paul Vandenabeele - publié le 11/08/2014