Alors que, seuls, la Bulgarie, la Grèce, la France, l’Italie, le Luxembourg, la Slovénie, la Suède et le Royaume-Uni ont mis en place un cadre d’action en vue d’encourager et de soutenir le développement des entreprises sociales, ces dernières sont, selon un rapport publié par la Commission européenne, « un important moteur de la croissance inclusive et leur rôle est déterminant pour relever les défis économiques et environnementaux qui se posent actuellement. »
Néanmoins, cette étude recense les obstacles rencontrés par les entreprises sociales, tels que le manque de visibilité et de reconnaissance du secteur, les contraintes des cadres juridiques et réglementaires actuels, les ressources financières limitées, la difficulté d’accéder aux marchés et l’absence de structures de soutien et de développement des entreprises, de formation et de développement des ressources humaines.
Enfin, même si la politique de l’entrepreneuriat social est en train de se développer en Irlande, Croatie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie et à Malte, ce rapport met en évidence le fait que les structures de soutien sont sous-développées et fragmentées, sauf en Italie, en France et au Royaume-Uni.
Paul Vandenabeele - publié le 22/11/2014