D’une étude du Syndicat neutre pour indépendants (SNI) qui s'est basée sur le nombre de faillites d’entreprises en personnes physiques durant les trois premiers trimestres de 2014, il ressort que les entrepreneurs féminins ont 30 % de risque en moins de tomber en faillite par rapport à leurs homologues masculins.
Sur 1000 femmes entrepreneurs, 2,5 tomberont en faillite, tandis que pour les entrepreneurs masculins, ce nombre s’élève à 3,6.
Bref,« sans vouloir tomber dans une généralisation, il semble que les femmes gèrent leur entreprise de manière plus rationnelle et calculent mieux les risques » précise Christine Mattheeuws, présidente du SNI.
Pour rappel, de tous les indépendants, 34,2 % sont des femmes. Et ce chiffre reste très stable depuis quelques années alors que les entrepreneurs au féminin disposent de nombreux atouts qui leur permettent de mieux résister et qui peuvent les aider dans leur entreprenariat
Elles se préparent mieux
Selon le SNI, les facteurs entrant en compte pour justifier le risque moins élevé de faillite des femmes entrepreneurs sont les suivants.
Elles se préparent mieux, récoltent plus de conseils, pèsent le pour et le contre et se lancent ensuite comme indépendantes. Elles restent rationnelles et mesurées durant leur entreprenariat. De plus, elles ont généralement des compétences administratives plus importantes que les hommes. Par exemple, elles réagiront plus rapidement face aux factures impayées. De plus, les femmes entrepreneurs commencent petit à petit et sont moins fixées sur la croissance. Elles entreprennent de manière plus réaliste et n’hésitent pas à faire appel à de l’aide extérieure si elles sont confrontées à des problèmes.
Paul Vandenabeele - publié le 12/10/2014