Ayant interrogé plus de trente fédérations sectorielles au sujet de l’évolution de la conjoncture, des investissements et de l’emploi, la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) annonce que même si 42 % des secteurs prévoient une stabilisation, 47 % tablent sur une augmentation de l’activité économique au cours des six prochains mois, de juillet à décembre 2014 donc.
Néanmoins, le rythme de croissance reste au faible niveau de 0,3 % sur une base trimestrielle et la relance économique est vulnérable d’un point de vue structurel. De plus, note encore la FEB, malgré la faible augmentation des trois derniers trimestres, la valeur ajoutée de l’industrie est toujours 10 % inférieure au niveau d’avant la crise et « cela fait six ans que notre balance commerciale est dans le rouge.»
Et au niveau des investissements ?
Ils sont toujours environ 10 % inférieurs à celui d’avant la crise. D’ailleurs, d’après les secteurs, la situation n’est pas près de s’améliorer puisque 28 % d’entre eux seulement tablent sur une augmentation au cours des six prochains mois et 56 % prévoient une stabilisation.
La rationalisation sous forme de réductions des coûts et gains d’efficacité reste la principale motivation des investissements, suivie par l’innovation, l’expansion et le remplacement. L’importance relativement faible des investissements d’expansion s’explique, entre autres, par le taux d’utilisation de la capacité de production, dont le niveau est assez bas. Il s’affiche, aujourd’hui, à 79,1 %, ce qui correspond à peu près à la moyenne à long terme.
Paul Vandenabeele - publié le 07/08/2014