Dans le périodique de juin-juillet 2014, de l’Union wallonne des entreprises (UWE), EY Belgique Réviseurs d’entreprises présente les huit éléments cruciaux constitutifs de l’ADN d’une entreprise familiale réussie et prospère.
Il s’agit de la structure managériale future, de la gestion de patrimoine ainsi que de l’assurance de la croissance et de la rentabilité puisque « ces entreprises, flexibles et rapides par essence, sont idéalement aptes à adapter leurs modèles d’administration aux économies changeantes. »
Autres défis : la gestion du talent, l’entrepreneuriat socialement responsable, la gestion des risques puisqu’elles « doivent identifier ces risques, développer des processus pour les maîtriser et ensuite les documenter et les communiquer à tous les collaborateurs » ainsi que la manière d’impliquer les générations futures de la famille et la stratégie fiscale spécifique.
Et Philippe Pire, associé, de souligner que "la planification successorale doit aller bien au-delà de la seule fiscalité et que le fait de chercher une personne extérieure, non membre de la famille, pour reprendre le flambeau n’a rien de honteux en soi." Au contraire, "cela peut témoigner beaucoup plus d’une certaine maturité. » Néanmoins, « Il faut s’assurer que le CEO externe disposera d’une certaine latitude et lui proposer des conditions suffisamment attractives. »
Quant à Eric Van Hool, son partenaire, il ajoute que « quand vous passez le flambeau, vous devez avant tout transmettre votre passion pour l’entreprise familiale. De même, il importe que chaque génération puisse déployer ses propres talents au maximum. Les aînés endosseraient plutôt un rôle consultatif au conseil d’administration, tandis que les jeunes pourraient éventuellement relever leurs premiers défis sur le plan de la croissance internationale. »
Bref, la flexibilité et la transparence sont les nouveaux mots-clés des entreprises familiales qui souhaitent assurer le futur de manière cohérente et durable.
Paul Vandenabeele - publié le 04/07/2014